Modèle plastique de Rochet

 


Le néo-urètre est confectionné par enroulement d'un lambeau cutané pénien taillé en amont du méat hypospade,
puis réorienté dans le sens antégrade en lui imprimant un mouvement de bascule de 180° autour de la charnière méatale.  

 

 

 

A part le bon colmatage de la ligne de suture du néo-urètre, la plastie de Rochet (1899) comporte, outre les défauts du Duplay, le risque de sphacèle du lambeau dont la libération sur presque la totalité de son étendue entame son irrigation et en fait une sorte de greffon libre.
Pour qu'un tel lambeau soit viable tout en subissant une bascule de 180°, il faut qu'il soit assez large et le plus court possible; autrement dit l'indication de ce modèle doit être limitée à l'hypospadias coronal,

Tout en tenant compte de ces contraintes, les améliorations apportées au modèle le de Rochet consistent à prévenir la sténose méatale et les ennuis induits par la 'tunnellisation'.


        Procédé de MUSTARDE (1965)

L'amarrage circulaire du méat est brisé par l'inclusion
d'un micro lambeau balanique à la manière de Horton.

 

Procédé de CRONIN-GUTHRIE (1965)

L'enfouissement à 'ciel ouvert' minimise les effets compressifs de l'hématome post-opératoire induit par la tunnellisation.
D'autre part, le néo-urètre est plus superficiel et moins exposé à la tension du tissu érectile.




Procédé de HENDREN (1981)

associe les deux précédentes modifications:
enfouissement à 'ciel ouvert' et ourlet méatal assoupli.